jeudi 20 juin 2013

La blessure cachée du nouveau Président iranien



Derrière les sourires d'une élection réussie, Hassan Rohani dissimule une fracture personnelle directement liée à la situation politique en Iran.

"Je déteste votre gouvernement, le mensonge, la corruption, la religion", pouvait-on lire sur un texte publié à Londres par des exilés iraniens, laissé par le fils d'Hassan Rohani après son suicide en 1992.
La presse, comme les autorités iraniennes, avaient mis cette tragédie sur le compte d'une déception amoureuse.

Mais le fils du nouveau président entendait protester contre les liens de son père avec l'ayatollah Ali Khameini, le Guide suprême de la révolution iranienne.
Je déteste votre gouvernement, vos mensonges, votre corruption, votre religion, votre double langage et votre hypocrisie" avait écrit le jeune homme, dans sa lettre publiée par Ali Reza Nouri, un commentateur politique iranien.
"J'ai honte de vivre dans un tel environnement où je suis obligé de mentir à mes amis chaque jour, en leur disant que mon père ne fait pas partie de cette machine.
De leur dire que mon père aime cette nation, alors que je crois que ce n'est pas vrai.
Ça me rend malade vous voir, mon père, baiser la main de Khamenei " déclare le texte publié par le quotidien londonien de langue arabe Al-Sharq al-Awsat

Rohani avait eu des mots très durs à l'égard du geste de son fils – le suicide est condamné par l'islam- mais s'était assuré qu'il puisse être enseveli à proximité du mausolée du fondateur de la République islamique, l'ayatollah Khomeini.

Source Israel Infos