Le Liban n'en finit plus de tenter la glissade vers la guerre civile syrienne. Son gouvernement, bloqué par le Hezbollah a démissionné il y a deux mois et expédie les affaires courantes, mais reste écartelé entre sunnites et chiites, notamment les représentants du Hezbollah.
Jeudi, le ministre libanais des Affaires étrangères a défendu la présence du Hezbollah en Syrie lors d'un discours devant la Ligue arabe au Caire – alors que cette instance a condamné le même jour l'engagement du Hezbollah aux côtés de Bashar el-Assad.
Adnan Mansour a déclaré que la présence du groupe terroriste chiite dans la ville de Qusayr, et sa participation aux combats pour la reprendre aux rebelles, "était à titre préventif destinée à protéger les habitants chiites de la violence".
"L'insurrection dans les campagnes a touché 20 villages, qui connaissent les menaces de tortures ou d'assassinat, la destruction des maisons, des mosquées et des églises et de la confiscation des terres ".
Selon Mansour "la présence de groupes armés menaçants à amené les habitants des villages syriens à former des milices pour se défendre"; ce serait eux qui auraient "fait appel à leurs frères chiites libanais pour les défendre contre ceux qui ont pris le contrôle de Qusayr".
"Ces groupes extrémistes en Syrie ont cherché à détruire le lien historique entre les citoyens syriens et libanais dans la ville de Qusayr". Voila qui fera probablement plaisir aux ministres sunnites libanais.
Les troupes syriennes et les combattants du Hezbollah ont repris la ville stratégique de Qusayr après 17 jours de combats acharnés.
Source Israel Infos