dimanche 30 juin 2013

Un convoi du Hezbollah bombardé à l’est du Liban


A Zahle, au Liban, deux bombes de taille réduite ont frappé un convoi du Hezbollah dans la vallée du Bekaa, une base stratégique du groupe shiite à l’est du Liban, ce vendredi 28 juin, sans faire de blessés, a déclaré une source sécuritaire.

Les deux bombes ont explosé vers 5h30 ce matin au moment où un convoi de quatre véhicules traversait la ville de Zahle.
« Après l’explosion, qui n’a pas fait de blessés, des hommes armés sont sortis des véhicules et ont tiré en l’air, avant de continuer leur route vers Shtura, » a expliqué la source à l’AFP à la conditions qu’il reste anonyme.
Le 10 juin, une bombe avait déjà visé deux véhicules transportant des milices pro-Hezbollah qui se dirigeaient vers la frontière syrienne.
Les tensions ont franchi une étape supplémentaire en raison du conflit de la Syrie voisine, auquel il a été confirmé en avril dernier que le Hezbollah avait pris part en soutien du président syrien al Assad, provoquant la rage des libanais sunnites, dont la sympathie va vers les rebelles sunnites.
Ainsi, le chef de l’armée israélienne, le Général Benny Gantz, a fait un rare commentaire sur la situation au Liban, en déclarant que « le feu est en train de gagner le Hezbollah à cause de Nasrallah », ajoutant que “le Hezbollah se trouve dans une situation de faiblesse stratégique qu’il n’a pas rencontrée depuis des années ». La milice Shi’ite combat en effet sur trois front : en Syrie, à l’intérieur du Liban, et contre Israël.
A ceci s’ajoute le fait que “selon les estimations de l’armée israélienne, l’organisation terroriste de Nasrallah a déjà perdu sur le front syrien plus de 200 combattants, et des milliers ont été blessés”.
Mi-Avril, Ali Khamenei rencontrait secrètement Hassan Nasrallah, explique Albert Soued, avec le responsable de la politique iranienne en Syrie/Liban et des Brigades al Qods, Kassem Souleiman. Ils se sont concertés sur le contrôle du Liban méridional et de la Syrie occidentale, en constituant une milice shiite/alawite de 150 000 combattants venant de tout le Moyen Orient et une force commune constituée d’éléments venant d’Iran et d’Irak.
Il y aurait, toujours selon Soued, déjà 15 000 bassijis en Syrie, qui s’ajoutent aux 10 000 combattants du Hezbollah destinés à sécuriser ce que l’Iran considère comme son « 3ème district » où il « achète » des tribus entières, faisant du prosélytisme shiite, tandis que le nettoyage ethnique se poursuit en zone alawite, où les filles sunnites sont systématiquement violées, les enfants enlevés, et vendus sur les marchés aux esclaves.

Source JerusalemPlus