vendredi 21 juin 2013

Vers un plus grand nombre de donneurs d’organes en Israël ?



Si la Ministre de la santé, Yael German obtient satisfaction, tous les citoyens israéliens deviendront donneurs d’organes potentiels, à moins qu’ils ne déclarent explicitement ne pas le vouloir. Selon un rapport de Haaretz, German agit activement en faveur d’une nouvelle clause pour la loi sur la transplantation d’organes de 2008 stipulant que tout citoyen qui renouvelle le permis de conduire est automatiquement ajouté à la base de données des donneurs d’organes, à moins qu’il ne signe un formulaire de refus .

« Il y a beaucoup de gens en Israël qui ne font pas de carte de donneur d’organes parce qu’ils ne trouvent pas le temps de remplir et d’envoyer le formulaire d’inscription, » a déclaré German.
Un rapport annuel de 2012 publié en février, du centre national de transplantation, révèle une baisse du nombre de personnes prêtes à donner leurs organes par rapport à l’augmentation du nombre de personnes sur la liste des greffes. Selon le rapport, 57 familles seulement ont accepté de donner leurs organes aux personnes dans le besoin, cela enregistre une baisse de 36% par rapport à l’année dernière. Le rapport a également révélé que parmi les pays développés, Israël refuse à 50% le don d’organes, loin devant la France (32%), l’Italie (31%), Etats-Unis (22%), l’Espagne (16,8%) Irlande (8,2%) et en Hongrie (4,3).
La plupart des juifs croient que la loi juive autorise le don d’organes uniquement en cas de décès d’origine cardiaque. Des rabbins ultra-orthodoxes rejettent le don d’organes et, en 2009, ils ont distribué une carte aux partisans anti-donneurs, interdisant explicitement les hôpitaux à récolter leurs organes après leur mort. Israël prévoit actuellement un bénéfice médical pour ceux qui ont signé une carte de donneur d’organes.
Le ministère de la Santé promeut une loi qui permettrait de prélever des organes sur un donneur sans le consentement de la famille. La nouvelle loi remplacerait le système actuel par lequel la famille est invitée à approuver le prélèvement. La proposition vise à faire face aux situations où le désir de don du défunt est remplacé par le refus de la famille.

Source Tel-Avivre