Lundi, la Knesset a approuvé en première lecture un projet de loi visant à nourrir de force les grévistes de la faim, cette loi a pour l’occasion suscité un débat animé entre les députés de la Knesset. Le projet de loi du gouvernement vise à autoriser le commissaire des prisons à saisir la Cour de justice pour obtenir l’autorisation d’administrer un traitement médical aux détenus qui font la grève de la faim...
Le porte-parole du Hamas, Hassan Budran, a juré de se venger, il appelle les arabes palestiniens de Judée-Samarie à « remplir leurs obligations » en attaquant les soldats de Tsahal ainsi que les implantations juives. « Si un tel projet est validé, Israël paiera un lourd tribu » a t-il déclaré dans une interview accordée a la télévision Al-Qods Al-Arabiya.
Sauf en cas d’urgence, le tribunal prendra en compte les avis de la commission d’éthique de l’hôpital où le gréviste est interné et sera tenu d’examiner l’état de santé et l’état mental de l’accusé, le traitement nécessaire et son impact sur la dignité du détenu. En outre, le tribunal prendra en compte les souhaits du prisonnier, les raisons de sa grève ainsi que des considérations de sécurité nationale. Le tribunal tiendra également compte de l’impact de sa décision sur la capacité de maintenir l’ordre et la sécurité dans la prison.
Les députés arabes ont attaqué le projet de loi en le qualifiant de « violation des droits de l’homme », ils ont insisté sur le fait que le projet de loi ne visait pas à sauver des vies mais à supprimer la « responsabilité » du gouvernement.
Il convient de noter que la grève de la faim est une tactique commune utilisée fréquemment par les terroristes arabes palestiniens pour offrir à leur cause une visibilité au sein de la communauté internationale.
Il y a plusieurs semaines, des centaines de prisonniers terroristes arabes palestiniens ont commencé une grève de la faim par « solidarité » avec l’isolement d’un détenu du Hamas. Les terroristes ont mis fin à leur grève de la faim quelques heures après l’avoir commencée.
Quelques 1.550 arabes palestiniens emprisonnés en Israël ont mis fin à une grève de la faim en mai 2012 dans le « cadre de la Journée des prisonniers »en échange d’un certain nombre de mesures, notamment celle leur permettant de recevoir des visites de leur proches originaires de la bande de Gaza.Source Tel-Avivre