jeudi 27 octobre 2016

Quand les villes israéliennes font leur pub : Haïfa, Tel Aviv, etc






Pour séduire les investisseurs comme les touristes, les métropoles israéliennes mettent en place de véritables stratégies de marketing. La semaine de Soucot, qui vient de s’achever, fut l’occasion pour de nombreuses familles israéliennes de se promener dans le pays : ils se sont lancés à la conquête des parcs nationaux, plages et sites touristiques ; certains en ont profité pour découvrir des villes qu’ils n’ont pas l’occasion de visiter durant l’année...







Pour attirer le touriste israélien, les municipalités n’hésitent plus à se faire de la pub. Elles adoptent des stratégies commerciales dignes d’un produit de consommation : elles se concoctent des slogans publicitaires, s’offrent des affichages alléchants, et deviennent aussi présentes sur les réseaux sociaux.
Le marketing municipal ne concerne plus seulement les grandes villes comme Jérusalem ou Tel Aviv.
Les villes de taille moyenne aussi voient leur budget de communication s’accroître d’année en année.
Les slogans, qui mettent généralement l’accent sur la culture et le loisir, sont variables : Holon est la « ville des enfants », Rishon la « ville du centre », Ashkelon la « métropole du sud », Eilat la « ville du jazz », etc. Apparemment, tout le monde y gagne : les habitants de la ville, les commerçants et… les agences de pub.


JÉRUSALEM : LE PLUS GROS BUDGET DE PUB


Jérusalem est la ville israélienne qui dépense le plus d’argent pour se faire de la pub : 47,9 millions de shekels l’an dernier (11 millions d’euros) ; soit 8,2 shekels par habitant. Sa dernière pub incitait les Israéliens à « prendre deux jours à Jérusalem », sans compter les nombreux festivals qui s’y tiennent, comme le célèbre Festival de l’Artisanat (International Jerusalem Arts and Crafts Fair ou “Houtzot Hayotzer festival”) à la fin de l’été.


TEL AVIV : VILLE SANS RÉPIT


Tel Aviv est la seconde ville israélienne pour son budget de pub : 29,5 millions de shekels par an (7 millions d’euros) ; soit 10,5 shekels par habitant. Les principales campagnes de la « ville sans répit » tournent autour des slogans de la « Nuit blanche » ou du « Marathon Samsung ».


HAÏFA : PLUS GRANDE DÉPENSE PAR HABITANT


Le budget de pub de la ville de Haïfa n’est pas le plus important du pays (25 millions de shekels). Mais comparé à la taille de sa population, c’est le plus lourd d’Israël : 14,2 shekels par habitant. Les festivals et salons sont au cœur de sa stratégie de communication, comme « la Fête des fêtes », le Festival international du Film ou son Parc floral.


RISHON LETSION : VILLE DU CENTRE


La ville concurrente de Tel Aviv se présente comme la « ville du centre » ; Rishon-LeTsion dépense 10,3 millions de shekels par an en communication, soit 6,3 shekels par habitant. Ses principales campagnes de pub mettent en valeur les festivals que la ville accueille à Soucot et à Pessah.


HOLON : VILLE DES ENFANTS


Avec un budget de pub de 9,3 millions de shekels par an, Holon dépense 8,1 shekels par habitant. Le Musée des Enfants et la Semaine de la Mode sont parmi ses principales attractions touristiques que la ville met en valeur.


BAT-YAM : THÉÂTRE DE RUE


La ville balnéaire met en avant le festival international de Théâtre de rue qui s’y tient chaque année. Bat-Yam dépense 8,2 millions de shekels pour ses campagnes publicitaires, soit la coquette somme de 11,2 shekels par habitant.


Jacques Bendelac (Jérusalem)


Source Israel Valley