dimanche 18 décembre 2016

Bac Bleu-Blanc en Israël : découverte et engagement

 

Le programme éducatif annuel du ‘Bac Bleu-Blanc’ pour les jeunes lycéens juifs de France  en est déjà à sa 14e édition. Un millier d’élèves, venus de dizaines de lycées juifs, se sont retrouvés en Israël pour une semaine de visites touristiques et de découverte du pays....


 
Ils sont venus accompagnés de leurs professeurs et de leurs directeurs. Au cours de la soirée qui a été retransmise en direct par le site du Bac Bleu Blanc, ils ont pu voir notamment plusieurs films montrant des anciens du programme qui ont fait leur Alya et ont entamé leur vie en Israël avec optimisme et enthousiasme, que ce soit dans les études, le Sherout Leoumi, service national civil, pour certaines jeunes filles ou l’armée pour les jeunes gens.
Et comme toujours, à l’issue de ce séjour passionnant et exaltant, ils se sont retrouvés jeudi soir dans une ambiance festive au Binyanei Haouma, pour une soirée de gala animée par Daniel Benhaïm, directeur de l’Agence juive en France, et honorée par la présence de Nathan Sharansky, président de l’Agence Juive.
Dans son discours, Daniel Benhaïm a rappelé que cette année, le Bac Bleu blanc était placé sous le signe du 50e anniversaire de la réunification de Jérusalem.
Nathan Sharansky, ancien refuznik, a souhaité dans son discours  la bienvenue aux jeunes, rappelant qu’il y a 50 ans, l’URSS contrôlait un tiers du monde avec 200 millions de personnes sous un régime les privant de liberté. Il a indiqué que les 3 millions de Juifs y vivaient sous le joug de la dictature, victimes de discrimination, avaient repris espoir lorsqu’ils avaient appris la victoire de la Guerre des Six Jours, et ont eu alors la force de se battre pour leur liberté.
Le président de l’Etat Ruby Rivlin n’était pas présent mais dans une vidéo, il a envoyé un message particulièrement chaleureux au public.
Le Bac Bleu-Blanc a pour objectif de faire découvrir aux jeunes juifs français la terre de leurs ancêtres. Certains d’entre eux, qui sont encore minoritaires, décident par la suite de venir faire leurs études en Israël et d’y construire leur avenir.
D’autres hésitent encore ou souhaitent rester en France. Mais de l’avis unanime des organisateurs, ce séjour en Israël a un grand impact sur leur vie et les incite notamment à s’engager davantage dans l’action communautaire. Et qui sait ? Par la suite, il n’est pas rare qu’une partie d’entre eux décide de faire leur Alya.

Par Claire Dana-Picard

Source Chiourim
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