lundi 18 décembre 2017

La lutte pour la sauvegarde des emplois de Teva se durcit


Grèves et manifestation pour protester contre le licenciement de nombreux employés de Teva, le leader mondial des médicaments génériques. Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a indiqué qu'il avait l'intention d'intervenir pour éviter la fermeture de deux usines du groupe à Jérusalem......Détails.......

Une demi-journée de grève de solidarité a paralysé Israël. Notamment l'aéroport international Ben-Gourion de Tel Aviv. Les administrations et les banques étaient également fermées.

Les employés de Teva sont descendus dans la rue. Et ont notamment bloqué le quartier des ministères à Jérusalem aux cris de : « C'est la guerre ! » pour exprimer leur colère.
Teva, entreprise israélienne fleuron de l'industrie pharmaceutique mondiale, licencie un quart de ses effectifs mondiaux soit 14 000 travailleurs. En Israël, la multinationale va se séparer de 1750 employés, pour la plupart à Jérusalem, où deux unités de production vont être fermées.
Teva a souffert de la baisse des prix dans le secteur des médicaments génériques.
Le groupe a aussi été fragilisé par la perte de l'exclusivité sur son médicament phare, le Copaxone, contre la sclérose en plaques.
Le Premier ministre israélien a annoncé qu'il allait rencontrer le PDG de Teva, le Danois Kare Shults, pour tenter de réduire le nombre de licenciements et s'assurer que Teva reste une société israélienne...
Depuis 2006, la compagnie a bénéficié de plus de six milliards de dollars d'allègements fiscaux en Israël.
Source RFi
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