mardi 13 mars 2018

Canada: Tollé autour d'une plaque commémorant l’Holocauste


C’est pour se montrer plus inclusif que le gouvernement fédéral a évité de mentionner les Juifs sur la plaque d’un monument commémorant l’Holocauste, provoquant un tollé. Un mémo interne de Patrimoine canadien permet de comprendre la controverse qui a mené au changement actuel de la plaque. Celle-ci sera remplacée ce printemps à un coût encore inconnu......Détails.......


Le dévoilement du nouveau Monument national de l’Holocauste a été entaché, l’automne dernier, par l’absence de mention textuelle du peuple juif, malgré le fait que six millions de Juifs aient péri durant le génocide de la Seconde Guerre mondiale.
La ministre du Patrimoine, Mélanie Joly, avait lancé une révision du texte de la discorde et la plaque qui avait soulevé l’ire a été retirée en l’espace de quelques jours.
« En évitant de mentionner un groupe en particulier, la formulation proposée visait à s’assurer que le contenu [du message] serait inclusif envers les groupes visés et attaqués par les nazis, notamment les homosexuels, les témoins de Jehovah, les Roms, les Sintés, les communistes », fait-on valoir dans le document obtenu par Le Journal.

Contestation

Un tel raisonnement fait bondir l’ex-bloquiste Monique Pauzé.
« Les Juifs étaient les principales victimes, alors on ne peut pas, au nom de l’inclusion, balayer l’histoire. »
La députée de Repentigny déplore la tendance du gouvernement Trudeau à utiliser « à toutes les sauces » le mot « inclusif ».
La néo-démocrate Hélène Laverdière croit aussi que ce terme est « galvaudé » par moments par les libéraux. Il aurait été facile de mentionner autant les Juifs que les autres groupes visés par les troupes d’Hitler, estime l’ancienne diplomate.

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Un porte-parole de la ministre Joly assure que celle-ci n’était pas au courant de l’embarrassante omission au moment de l’inauguration.
Mme Pauzé soutient malgré tout que la ministre ne peut pas plaider l’ignorance puisqu’elle doit veiller au bon fonctionnement de son ministère.

Erreur interne

La conception de la plaque a été chapeautée par des fonctionnaires et a été approuvée par un conseil présidé par le rabbin Daniel Friedman. Ce dernier a pris une part du blâme.
« Les fonctionnaires responsables ne sont clairement pas assez sensibles à la mort, à la souffrance et aux traumatismes résiduels que les survivants de l’Holocauste et leurs descendants ressentent toujours aujourd’hui », croit le conservateur Peter Kent, qui y voit là une erreur bureaucratique.
Il a été impossible de connaître les dépenses encourues par le changement de plaque puisque les négociations à ce sujet seraient toujours en cours.

Source TVA Nouvelles
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